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CENSÉES SUR 1,'OISIVETÉ. t>;i * Nul ne peut s'affranchir impunément de la loi du travail. Si nous pouvions pénétrer dans certaines consciences, nous y lirions que celui qui s'est soustrait au joug du travail, en expie déjà la peine par les ennuis et les misères du désÅ“uvrement. Que serait-ce si l'on examinait les vices qu'engendre l'oisiveté. * L'oisiveté amène l'amoindrissement des fortunes, la ruine des santés, la dégénérescence des races... et puis l'on se deman- dera d'où proviennent ces générations flétries avant l'âge ? Elles proviennent trop souvent des ravages qu'à faits l'oisiveté. — Combattons l'oisiveté, nous aurons combattu le mal. * Le travail revêt bien des formes selon l'âge , le sexe, la condition sociale, les aptitudes diverses, les temps, les lieux, que sais-je? — L'essentiel c'est que chacun , dans la mesure de ses forces ou de sa position dans le monde, paye son tribut au travail... * Que l'homme emploie ses forces au soulagement de ses semblables, ou bien qu'il les emploie à des découvertes utiles à l'humanité, ou encore qu'humble et modeste pionnier de la civi- lisation, comme aussi généreux défenseur de la patrie, il touche à la charrue ou au canon, il n'en remplit pas moins une noble tâche. * Que. la femme s'occupe de travaux ou d'études , ou qu'elle se dévoue modestement à l'administration de la maison, à l'édu- cation de la famille, et surtout à la pratique agissante de la bien- faisance, ou encore, que vierge pieuse et intrépide, elle affronte tous les périls auprès des mourants, elle aura aussi rempli noble- ment sa tâche. * Soldat, noble enfant de la patrie , prêt à verser ton sang pour elle, soldat modèle de la discipline, n'as-tu pas gémi d'être parfois sous l'influence d'une oisiveté indépendante de ta volonté? * Le travail est un souverain remède contre les dégoûts de la vie ; je n'ai jamais eu (disait Montesquieu) un chagrin qu'une heure de travail n'ait soulagé. * Vous, penseurs, à l'apparence insouciante qui errez à l'aven- ture, prenant les hommes qui se trouvent, sur votre chemin, et rêvant souvent à ce que font les uns et à ce que pourraient faire les autres, dites-nous quelles pensées vous agitent... * Et vous , observateurs sérieux , vous qui examinez, jugez 'Ã