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                        DU TEMPLE DAUGUSTE.                                17

   D'autres mosaïques sonl encore signalées, l'une sous la
maison Saunier, rue de Jarenle, une seconde vis-à-vis celle
du Méléagre, et une troisième à gauche de la maison du jardin
qui appartenait à M. Macors (1); enfin, une mosaïque de
soixante pieds de long existe encore sous l'emplacement de
l'ancienne prison Saint-Joseph, où l'on a trouvé un dépôt
d'amphores (2).

à ce sujet, une note très-intéressaule du savant auteur de celle découverte
dont nous avons vu nous-mêmes les curieux résultats.
   (1) Artaud, Lyon souterrain, pages 157,-148.
   (2) D'autres dépôts d'amphores ont été également trouvés rue Sala, en
1813, dans la propriété Muller, avec uue lampe encore garnie de sa mèche
el d'une matière grasse ressemblant à la cire. On en a également découvert
rue Sala, en construisant le nouveau couvent de Sainte-Claire, ainsi que la ca-
serne de la gendarmerie; rue Boissac, dans la cour de l'hôtel du lieutenant-
général; dans la seconde cour de l'hospice de la Charité, ainsi que dans
tout le quartier de Bellecour. En agrandissant l'église de Saint-François, du
côté de la rue de la Sphère, on a trouvé des amphores, un pavé de mosaïques,
uue balance romaine en bronze, et, à 13 pieds et demi de profondeur, une
couche d'ossements de bœufs ou de taureaux qui avait un pied d'épaisseur
et sept d'étendue. Un peu plus près du Rhône, furent trouvées sept ampho-
 res, près de là les traces d'un sol antique, des débris de tuiles, de briques,
des vases d'argile, des jouets d'enfants et une poignée de médailles grand
bronze d'Antonin, puis trois pieds de terre végétale, et, au-dessous, des dé-
 combres plus anciens appartenant à des ruines antérieures. Dernièrement
 quand on a ouvert la rue du Pérat pour établir la rua Bourbon, on a trouvé
 sous les cuisines de l'hôtel Lambert, un caveau dans lequel les urnes ciné-
 raires étaient symétriquement arrangées. Nous tenons ce fait d'un témoin
 oculaire, M. Carrand, frère de notre ancien archiviste.
   Ces découvertes sont elles-mêmes peu importantes comme art, mais elles
le deviennent cependant si on les considère comme preuve d'habitations
romaines auxquelles elles appartenaient.
   Dans la rue des Deux-Maisons, on a déterré le pied colossal en bronze d'une
statue pédestre chaussée à la romaine, ainsi qu'une jambe de cheval égale-
ment en bronze, ce qui indiquerait que là a existé autrefois un édifice remar-
quable.
   Lors des recherches faites en 1809 sur la rive gauche de la Saône, vis-