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344                    J-" B -   DE
                                      SEVELINGES
  Nous reviendrons dans un instant sur le compte de
Claude de Sevelinges.
   Quant à Charles de Sevelinges, dont nous avons vu fi-
gurer la veuve dans l'acte du 28 février 1646, il s'était fixé
à Lyon dès avant l'année 1628 et eut 8 enfants, tous nés et
baptisés sur la paroisse Saint-Pierre et Saint-Saturnin de
cette ville (1). Parmi eux nous citerons : Anne de Sevelin-
ges, qui s'allia successivement dans les maisons Charreton
et de la Maladière, et Charles de Sevelinges, né le 20 dé-
cembre 1637, qui forma la branche des seigneurs de Bou-
tevilliers, de la Boissière, de Bertigny, d'Espagny et de
Cangé-le-Noble, d'abord établie à Angers, puis en Tou-
raine et enfin transplantée en Picardie, où elle est encore
représentée. C'est à ce dernier rameau qu'appartenait le
marquis Alfred de Sevelinges, général de division, membre
du comité d'artillerie, grand officier de la Légion d'hon-
neur, mort à Paris, le n juin 1872 (2).
  Claude de Sevelinges — le second des fils de Jean et de
Jeanne Guittière (3) — continua la possession à Thizy,


   (1) La qualification de noble a été placée devant le nom de Charles
de Sevelinges, en vertu d'un jugement rendu le 17 novembre 1750 et
signé : Pupil. Ce jugement est transcrit en marge de l'acte baptistaire
du 2o décembre 1637 (reg. paroissiaux de Saint-Pierre-et-Saint-Saturnin).
   (2) Charles-François de Sevelinges, écuyer, comparut par fondé de
pouvoir à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine, en 1789.
(Carré de Busserolle, Armoriai général de la Touraine. — De la Roque
et de Barthélémy : Listes des gentilshommes de Touraine).
   Charles-Louis de Sevelinges, neveu du précédent, servit à l'armée
des Princes pendant l'émigration et fut confirmé dans sa noblesse par
lettres du 19 septembre 1821. (Paris,Diction, des anoblissements. T. II,
p. 202).
  (3) Très ancienne famille de chevaucheurs de l'écurie du Roi — ou
maîtres de poste — à Saint-Symphorieu-de-Lay et à l'Hôpital-Pierre-
Fortunière, sur la route de Lyon à Roanne. Dès lexvi« siècle ils étaient
qualifiés noblement.