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POESIE 323 Je suis mouillée et, chose déplorable, De Veau toujours je suis a la merci : Un seul habit, c'est tonte ma fortune; L'autre est mauvais, on ne le compte pas. Quand vient la chance, elle est inopportune ; La faim, le froid accompagnent mes pas. Pauvre Mais si, du moins, je n avais pas de crainte Pour ma vertu, don le plus précieux ! Combien de fois elle serait atteinte, Sans un secours qui m'est venu des deux ! Il vaudrait mieux pour une pauvre fille Quelle habitât bien loin, au fond des bois; Elle vivrait sûrement plus tranquille Qu'en résidant avec l'homme sans lois. Pauvre Reviens, ma mère ! oh / que je te désire ! A loi je rêve et le jour et la nuit ! Combien de fois après toi je soupire ! Ta douce voix comme une ombre me suit. Entends les cris de l'enfant qui t'implore; Dis-moi pourquoi tu cessas de m'aimer ? Si tu savais combien je t'aime encore, Soudain ton cœur m'enverrait un baiser ! Ma mère, entends ma voix, Ton enfant t'en supplie, Car sous ses maux il plie A ton bon coeur, je crois. X...