Demande de grâce adressée au président de la république rédigée par Pierre Charnier pour Jean-Baptiste Boiron, détenu depuis trois ans au Mont-Saint-Michel. (Bibliothèque municipale de Lyon - Fonds ancien, MS_RUDE_378_f89-90)
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Dans cette lettre de demande de grâce Pierre Charnier utilise une stratégie différente que celles utilisées dans les précédentes demandes, en insistant sur le fait que l'économie de l'industrie lyonnaise ayant été rétablie par le gouvernement de Napoléon III, le condamné se désole de ne pouvoir participer à ce nouvel essor. Il fustige également les "journaux criminels qui l'ont égarés".

En note, Pierre Charnier souligne que par la rédaction de cette demande, il s'est acquitté d'une promesse faite auparavant à la soeur du détenu. Il ajoute qu'il s'est exécuté de mauvaise grâce étant donné que ce dernier avait voté contre lui à une élection des conseillers prud'hommes.

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