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CHANSONS SATIRIQUES La trahison plus forte Vient tout paralyser. Quel désespoir ! Viennent les DAMES ÉPLOUÉES qui, sur l'air : Il faut quitter Golconde, regrettent de se voir contraintes de quitter Lyon. Tous les vieux airs de nos grand'mères, tous les refrains de l'ancien Caveau dénient dans ce pot-pourri. Un capitaliste, se console sur l'air de : Et qu est-ce que ça m fait a moi : D'être de France ou d'Autaiche Parents, patrie et loi L'argent seul est tout pour moi. On se croirait en pleine fin de siècle. Rien n'a changé depuis 1815, et le capitaliste de nos jours montre qu'il a le même attachement pour la patrie et pour son argent. Un habitant de Bellecour, — c'était à la mode à cette époque de crosser les habitants de Bellecour où se réfugiait la bourgeoisie prud'hommesque, — conseille à ses conci- toyens sur l'air : A la papa. De recevoir un vainqueur Rempli d'honneur. Il respectera Le Lyonnais docile. Monsieur de Bubna Traitera notre ville A la papa. On voit par les déclarations de M. le baron de Maringoné, comme Bubna traita paternellement Lyon.