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4°6                     LE CASTEL DU PRINCE

  Pour la fontaine au-devant du château, qui portait le
nom de Fontaine de Malrocbet et dont la voûte, encore
surmontée des débris de sa statue de Diane, formait


M. Cochard, au bas de la page 344 de la réédition de 1828 des Recherches
sur les antiquités de la ville de Vienne, par Nicolas Chorier.)
   Les archives de la ville de Lyon conservent les noms de plusieurs
autres membres de cette famille Poculot, vivant à Lyon aux xv« et
x v i ' siècles, tels que :
   André Poculot, notaire royal, conseiller de ville en 1484.
   Antoine Poculot, fils d'Etienne Poculot notaire, possédant en 1493
divers immeubles dans le quartier de Bourgneuf et des biens fonds et
pensions dans les paroisses de Saint-Cyr, Saint-Didier, Saint-Romain,
Couzon, Albigny et Collonges.
  Dame Loyse Poculot, femme en 1515 de M. le visiteur François de
Rubys et mère de Françoise de Rubys, dame de Cruzille, épouse de
messire Claude Patherin, docteur en droit, premier président au Parle-
ment de Bourgogne.
  Antoine Poculot, possédant en cette même année 1515 une maison
du quartier de Bourgneuf où habitait Pierre Delaroche, mari de Jane
Perricaude.
   Etienne Poculot dit Garguillon, qui reçut en 1532 du receveur des
deniers communs une indemnité u pour ai oir vacquè Vespace de deux
mois environ, journellement le seoir, à retirer les povres et coquins qui
cryaient parmi la ville de nuyct, es hopitaulx saincte Catherine et de la Châ-
tiai et les y faire coucher. »
    Maurice Poculot, docteur, figurant en 1536 parmi les bailleurs de
 fonds d'un emprunt fait à la ville par Mgr le révérendissime cardinal
 de Tournon pour les affaires du roy, et en 1544 au nombre des Impo-
sés devers la Saône, et recevant le remboursement, en 1567, d'avances
 faites par lui « en certaines affaires de la ville en court » et en 1568 « de
frais de voyage en court, comme député pour les dites affaires. »
   Claude Poculot, échevin, qui reçoit en 1584 les instructions du con-
sulat également comme député en cour et touche la même année, des
mains du receveur Guyot de Masso, ses gages de Consul de la ville.
(Inventaire sommaire des archives municipales de la ville de Lyon, tome I e r ,