Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                             MINIMES                   431

église a été publié ici même, par M. Tli. Mayery en n o -
vembre 1859 et une page leur a été consacrée dans l'his-
toire de M. Monfalcon.
   L'humilité dont ces religieux faisaient profession sem-
ble avoir gardé leur mémoire, comme elle a protégé leur
existence.
   Pour écrire .la notice que nous commençons au-
jourd'hui , les livres auraient été insuffisants. Nous
avons puisé tous nos renseignements dans les archives
mêmes du couvent. En feuilletant les douze gros volumes
manuscrits'in-folios et en démêlant deux énormes liasses
de papiers, bulles, lettres, contrats de vente, baux de
loyer, procès-verbaux des chapitres, qui forment au
dépôt départemental le fonds des Minimes sous les numé-
ros H 356-367, et qui ont été mis à notre disposition
avec le plus bienveillant empressement, nous avons appris
la véritable histoire du Monastère, les travaux et les'
noms des religieux, le nombre de ses fondations, le chif-
fre de ses revenus, les vicissitudes de ses commence-
ments,, son influence et sa renommée pendant deux siècles
et aussi, hélas! la triste décadence des derniers jours.
  Nous transcrirons ce récit tel que nous l'avons lu, sans
autre mérite que l'exactitude d'un copiste fidèle .

  « Messieurs les Frères Minimes de Saint-François de
Paule » (1) vinrent s'établir à Lyon dans une des années
qui suivirent la seconde moitié du xvi e siècle, probable-
ment en 1553.
  A cette époque, leur ordre comptait un peu plus de cent
ans d'existence, depuis le jour où François avait réuni
dans sa grotte de Paola quelques compagnons et les


  (1) Contrat de rachat de pension du 24 août 1559.