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450 ESyUISSIi I J U N E ANALUGIB, ETC.
liser l'unité religieuse en l'appuyant de l'unité politique et
sociale. Alors l'Humanité saine et forte, éclairée et heureuse,
UNE dans sa volonté, dans son amour, dans sa parole, élèvera
vers le Très-Haut le concert harmonieux de ses prières et de
ses louanges. « Représentons-nous, dit l'auteur de Destinée
sociale, ces fêles splendides où les trente-deux chœurs de la
phalange offrent chacun son contingent à la milice sainte,
où les phalanges déploient tout leur luxe de décorations et de
costumes, toutes leurs magnificences d'ornements et de ban-
nières, toutes leurs puissances d'instrumentation et de voix
harmonieusement mariées, toute leur science d'évolutions et
de manœuvres ! Représentons-nous la Fête-Dieu ainsi célé-
brée le même jour sur toute la terre , l'encens, les fleurs, les
hymnes et les cantiques montant au ciel de tous les points
du globe ! Le globe entier, d'un pôle à l'autre, pavoisé de sa
grande humanité, mariant toutes ses voix, ralliant ses peuples
et ses races en un immense accord, en un seul hymne chanté
dans la même langue, langue d'amour et de bonheur, la lan-
gue de Dieu, la seule langue qu'il aime et qu'il entende
Ah ! c'est à ravir l'ame au ciel, car si vous voyiez aujourd'hui
dans un rêve apocalyptique les phalanges et les Jérusalem de
la terre de l'avenir, vous croiriez que les phalanges et les Jé-
rusalem célestes sont descendues d'en haut sur cette terre
bénie et radieuse ! Terre radieuse et paradisiaque, qui com-
munies maintenant dans l'harmonie mesurée des sphères;
terre radieuse qui roules dans le ciel, comme un diamant
étincelant sous les feux du soleil ! Terre , tu es dans le ciel ;
qu'as-tu maintenant à envier au ciel ! »
F, RAKRIKR.