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104 LA VOIX DU PBINTEMPS.
Une brillante eantharide
Bourdonnant dans l'air embeaumé
Qu'exhale de la rose humide
Le calice à demi fermé.
Pour exprimer ce qui l'enchante
Nul refuge alors n'est désert;
Toute feuille a sa voix qui chante
Et chaque branche a son concert.
Et le poète assis dans l'ombre,
A tous ces cris reconnaissants,
A ces voix sans trêve et sans nombre
Unit son <1me et, ses accents.
J. PETIT-SENN.