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3JO       UNE   VIS1TK   AU   SALON   DE   BEELECOUK

imprécises, où l'oi\ soupçonne des fourrures, des plumes et
des fleurs, M. PIOT a précieusement déposé la statue d'une
belle odalisque qui, presque ton sur ton, se détache du
fond avec une merveilleuse netteté. M. Piot n'a rien
négligé pour la créer belle, mais, moins heureux que
Pygmalion, il n'a pas su donner la vie à sa brune Galathée.
   Nous retournerons à l'énigme de M. Abel FAIVRE,
Re'oitr de Wagram, où dans un entourage de bibelots
comparables à un amoncellement de confetti de toutes les
couleurs on ne distingue qu'une tête de fillette, mais une
tête animée par un regard et un sourire qui' vous suivent
jusqu'à perte de vue. Mais pourquoi ce titre ?
    Nous en trouverons peut-être l'explication dans l'un des
nombreux bouquins que nous apercevons près de là.
    Sur une table de travail, près de laquelle est accroché
l'écusson de la Ville de Lyon, M. SAPIN vient de compul-
ser une quinzaine de volumes historiques. Ils sont tous
là, ceux que nous aimons feuilleter et si bien reproduits
que, quoique placés aux frises, on pourrait, à leur aspect,
citer les noms de leurs auteurs et en dater l'édition.
    Le Lyon et les livres de M. Sapin fera plus d'un envieux.
    Pour nous reposer des études et des travaux d'atelier
nous irons contempler le réveil de la nature : Près du
Lignon, Fr unies du matin de M. BEAUVERIF. ou A la Ver-
pillière, effet du malin, de M. SAINT-CYR GIRIEU.
   Toute la poésie de ces tableaux est dans l'air, à l'heure
où les émanations de. la terre après avoir recueilli dans
l'espace le secret de la vie, se liquéfient en gouttes de rosée.
   On rêverait de longues vacances pour aller' glisser en
canot sur les vagues bleues, vers les Côtes de Saria ry de
M. Félix CHARVOUN, pour explorer à loisir les sites enso-
leillés de M. ROMAN en Septembre et Octobre ou les Etudes de