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1)6 LES THURNEYSEN xvn e siècle, un certain temps après que l'usage en avait été fixé dans l'art héraldique en France. Le blason dessiné par Thurneysen n'est pas, quant aux émaux, le même que celui qu'on trouve représenté ailleurs (d'azur à la tour d'argent ou de gueules à la tour d'argent) ; les armoiries définitives sont tout autres. Nous les décrivons ci-après ( i ) : l'écu est écartelé, au premier et au quatrième d'or à la tour de sable, au deuxième et au troisième quartier de sable à trois besans posés en pal l'un sur l'autre d'or ; casque de trois quarts couronné à l'antique ; cimier, un cheval issant d'argent, la crinière de gueules et dans un vol plié de sable chargé de trois besans posés en pal l'un sur l'autre d'or ; larges lambrequins d'or et de sable (2). A dire vrai, aucun des blasons précédents ne paraît être celui de notre graveur. Dans un dessin daté de 1655, qui est sans aucun doute de la main de Thurneysen et sur lequel nous reviendrons plus loin, le nom de J.-J. Thurneysen est suivi d'un écusson à ses armes, avec un casque tourné à gauche et surmonté d'une tour, écusson accompagné de lambrequins. Cet écusson porte une haute tour accostée de deux croisettes. Les émaux iîe (1) M. P.-E. Thurneysen, de Bâle, a bien voulu nous com- muniquer le dessin colorié des armes de sa famille. Nous devons à l'obligeance de l'auteur de \'