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io6 CHANSONS SATIRIQUES la ville de proclamations qui n'intimidaient pas plus l'armée d'invasion, qu'elles ne réchauffaient l'ardeur des défenseurs, Aussi un mauvais plaisant chante-t-ilsur la fin de l'air du vaudeville d' « Arlequin afficheur » : Oui ce cher comte était l'espoir A la fois du pauvre et du riche ; Dans un danger il eût fait voir Quelque nouvelle affiche. Nous arrivons à la troisième partie du pot pourri : LES ÉVÉNEMENTS MILITAIRES. Uncapilaine de Grenadiers de la garde nationale, comman- dant le poste de la barrière Saint-Clair, à ses soldats qui lui réclament des munitions, répond sur l'air : J'ai du bon tabac : Messieurs mes soldats, J'ai trois cents cartouches, Messieurs mes soldats Vous n'en aurez pas ; Tout aussitôt mettez l'arme à bas ! Messieurs UN PARLEMENTAIRE AUTRICHIEN Messieurs, mon escorte Est près de ce lieu Ouvrez-moi la porte Pour l'amour de Dieu ! SOMMATION DU COMTE DE BUBNA (Air : N'en demandez pas davantage...) Lyonnais, à mes bataillons. Permettez un peu de pillage. Préparez-nous des rations. Vos logements et votre hommage.