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 58                   LA VIE ET LES Å’UVRES

   Il y aura donc à séparer les oeuvres de ces quatre artistes.
   Selon les plus autorisés biographes, Thomas serait
Parisien (2) ; nous partageons cette opinion ; toutefois
d'autres (3) le réclament ainsi que son frère Louis, comme
Lyonnais; ils ne le furent probablement que d'adoption,
ayant passé la plus grande partie de leur carrière à Lyon.
   Avant de nous occuper de Thomas Blanchet, nous expli-
querons ce que nous avons pu recueillir sur les trois autres.

    La date de la naissance de Louis est inconnue ; il est
mort avant son frère. Il avait épousé Louise Balley ou
Ballete, dont il eut, le 31 décembre 1671, un fils qui fut
baptisé sous le prénom de Thomas, ayant eu Thomas son
oncle pour parrain (4), et une fille Marie, dont il a été
question plus haut : nous ne possédons rien sur ces deux
enfants; Thomas II devait être mort en 1689, puisqu'il
n'hérita pas de son oncle et parrain. On a vu aussi que
Louise Balley avait épousé en secondes noces Paul Bertaud,
voyer de la ville de Lyon ; ce personnage remplaça dans
ses fonctions, le 18 août 1676, Ferdinand Seguin et y
resta jusqu'en 1708, époque où, ayant donné sa démission,
il fut remplacé par Claude Bertaud (5).


  (2) MÉNESTRIER, SANDRART, CLAPASSON, D'ARGENVILLE, BRÉGHOT DU
LUT etPÉRiCAUD, JAL, BELLIER DE LA CHAVIGNERIE, Charles BLANC, etc.
   (3) DE BOMBOURG, BAUCHAL, lequel estime que probablement
Thomas eut pour père Jean Blanchet, architecte et sculpteur, qui
aurait donné, vers 1525, les plans de l'église de l'Hôtel-Dieu de
Lyon (selon BOITEL) ; les dates ne paraissent pas pouvoir permettre
cette conjecture.
   (4) Document n° II.
   (5) Nous ne savons si ce Claude était ou non fils du précédent; on
le qualifie de noble Claude Bertaud de La Vaure, écuyer, conseiller