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DE MASSILLON 185 Toutes ces réflexions, loin d'être inutiles, feront com- prendre comment on arriva à confier à notre prédicateur, jeune et étranger, le soin de louer la mémoire d'un person- nage aussi important que Mgr Camille de Villeroy, qui, pendant un demi-siècle, avait été lieutenant pour le roi des trois provinces du Lyonnais, Forez et Beaujolais, et arche- vêque de ce vaste diocèse. Une coïncidence assez singulière et toute fortuite me paraît encore avoir contribué au choix du panégyriste ; on me permettra de m'y arrêter; elle entre tout à fait dans mon sujet. Le jour même de k mort de l'archevêque, arrivée le 3 juin 1693, <( v e r s l es ^ e u x n e u r e s du matin, » dit le pro- cès-verbal du chapitre de Saint-Jean, eut lieu dans l'église primatiale, à l'issue de la messe canoniale, la bénédiction de quatre drapeaux du régiment de Catinat. Les chanoines- comtes et, à leur tête, le doyen, Roger-Joseph Damas de à Notre-Dame de Grâces, en 1685 (10septembre), destiné au séminaire de théologie de la colline Saint-Sébastien, à Lyon, il ne s'y arrête pas et se rend à Marseille professer la logique, dès le commencement de l'année scolaire 1685-1686. Massillon y est envoyé dePézenas en mars 1686. Les deux oratoriens passaient ensemble cette fin d'année et toute la suivante 1686-1687. Le 30 septembre 1688, le Père Ville est nommé supérieur de Vienne et aux vacances qui suivirent, son jeune collègue, après deux années de professorat au collège de Montbrison, 1687-1688, classe de seconde, 1688-1689, classe de rhétorique, le retrouve et lui est adjoint. Enfin le 8 octobre 1694, le supérieur de Vienne passe en la même qualité à la maison de Lyon et l'année d'après il appelle à lui le Père Massillon. Sa supériorité dura d'octobre 1694 jusque vers la fin de 1699, qu'il mourut. On loue ses grandes lumières et sa facilité pour l'admi- nistration . Arch. départ, du Rhône. Fonds de l'Oratoire. Cahier des Visites. Arch • nation. M.M. 586.