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 48                     NOTRE-DAME-DE-LYON

 marchans et Eschevins de la ville de Lyon, que bien que
 l'Hospital des malades de ladite ville, soit une maison
 purement laïque et non ecclésiastique, fondée par les
habitans cl'icelle, etc. (1).
    Pierre Bullioud, jésuite, né à Lyon en 1588, mort en
1661, et qui passa presque toute sa vie à fouiller les
archives dans le but d'élever à sa ville natale un monu-
ment historique digne d'elle, dont il publia le projet, ou plu-
tôt la table, en 1647, avoue, dans l'index8 de son précieux
manuscrit connu sous le titre de Lugdunum            sacropro-
fanum, après avoir parlé de la fondation confirmée au
Concile d'Orléans, qu'on ne sait pas en quel endroit de
la ville fut assis l'hôpital créé par Childebert, et admet
seulement une probabilité en faveur de l'hôpital de Notre-
Dame de Pitié (2).
   Le P . Théophile Raynaud, qui écrivait après Bullioud
et fit imprimer, en 1662, son Hagiologium     Lugdimense,
est à peu près du même sentiment. Il n'admet aussi
qu'une présomption (3).
  De Saint-Aubin affirme que : « Le Roy Childebert, fils
de Clovis, fonda I'Hostei-Dieu, et que quoyque nommé
Grand dès qu'il fut sur pied il n'eut pas néantmoins toute
sa grandeur (4).


   (1) Arch. municip., série GG.
   (2) « Sed quo urbis Lugdunensis loco non aperit, ideo de funda-
tione mihi adhue ex instruments non liquet. Probabile illud esse
quod hodie extat in honorem B. Virginis Compatientis et quod Majus
Hospitale dicitur       , et pontis Rodani, a quo non longe distat. »
   (3) « Suspicio non vana inde injicitur Xenodochium illud quod
etiamnum perstat suasione S. Sacerdotis a rege et regina, quibus per-
charus erat, fuisse constructum. » (p. 80.)
   (4) Histoire de la ville de Lyon, 1666, in-f°. sixième partie, sec-
tion 5, p. 277 et 278.