Mémoire de Pierre Charnier concernant la Caisse de secours mutuels, destiné aux président et membres de la chambre de commerce. (Bibliothèque municipale de Lyon - Fonds ancien, MS_RUDE_379_f268-281)
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Pierre fait allusion à la brochure intitulée A ceux qui travaillent d'après lui rédigée par Rambaud, qu'il critique pour l'insistance qui y est faite sur le caractère areligieux et appolitique de cette entreprise.

Pierre effectue donc trois propositions en réaction à cette publication. Il suggère d'abord la constitution d'un comité de rédaction chargé de publier les circulaires concernant la société.

Il préconise également l'illustration des cartes de réception afin qu'elles soient vraiment spécifiques à la société de secours. Pierre Charnier développe son argument en faveur de l'importance à accorder à un symbole propre.

Il suggère l'image d'une ruche surmontée d'une croix, dont on trouve un croquis en verso du folio 261. Il s'agit de la représentation d'une ruche, surmontée d'une croix figurée par le chaume du toit, autour de laquelle volent de nombreuses abeilles. Un bandeau est déployé autour sur lequel est inscrit la formule : « le travail est la première de toutes les propriétés ».

On trouve déjà cette illustration dans l'annuaire des membres de l'association des hospitaliers du , ainsi qu'au dos du Projet d'organisation pour la Fabrique des étoffes de soie, établi sur les bases d'une association générale.

Enfin, il propose l'établissement de fêtes patronales qu'il justifie par leur appartenance à une tradition religieuse.

Dans cet exemplaire final, Pierre Charnier a rajouté en note, en rouge, à côté de sa signature, la formule : "prud'homme tisseur, défenseur des voraces et du mutuellisme pendant le conseil de guerre".

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