Dans sa déposition, Vagner insiste sur le fait que Depassio doit être considéré du côté des étudiants vétérinaires. Il dresse un portrait moral, psychologique et physique de Depassio lui donnant figure de suiveur.
Au verso1, est dressée la liste des accusés.
En marge droite du recto 2, on trouve la description physique de Vagner. Sur cette même page est reproduit l'interrogatoire du commissaire. Sa première question porte sur la fonction de Depassio, boulanger, au sein de la Société des Travailleurs Unis. Les suivantes reviennent sur les accusations de départ.
Suit l'audition de Court. Il est précisé que celui-ci fit arrêté Crétin "huit jours après la fin de son livret".
Au verso 2, est dressée une liste qui ressemble à une ébauche de stratégie de défense.
Au recto 3 débute la déposition de Royer, gendarme, qui déclare être passé devant l'un des magasins de l'association des Travailleurs Unis. Il affirme que Depassio est connu pour être directeur de la boulangerie de la société, et nomme les chefs des autres magasins : Rozuret, Bau, Borne et Rafin.
Pierre Charnier effectue une parenthèse concernant les magasins de la Société des Travailleurs Unis. Il précise que c'est le lieu où se distribuaient les journaux aux soldats, où étaient rédigés et signés des actes d'accusation, entre autres choses qui n'étaient pas possibles d'effectuer au sein des clubs.
En marge droite, Pierre Charnier note en rouge ses commentaires rétrospectifs.
Au recto 4, débute le témoignage d'un autre gendarme, Franchet, dont la déposition va dans le sens de son collègue, en justifiant sa connaissance des chefs de distribution alimentaire (Depassio, Bacot et Naudet) par la "clameur publique".
