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                                  AVENAS                           283

    i° Rétablir la possession de Louis le Débonnaire, contre M. de
La Roche La Carelle, qui, par je ne sais quelle distraction téméraire,
a voulu substituer au fils de Charlemagne un saint monarque, venu
400 ans plus tard ;
   2° Expliquer intégralement l'inscription et les bas-reliefs, qui ne
l'ont jamais été, de manière à donner une sérieuse et entière satis-
faction au lecteur.
   Je commence par l'inscription qui se lit au côté de l'épitre.


                                   XIII

                 INSCRIPTION DE L'AUTEL D'AVENAS



   J'ai sous les yeux trois exemplaires imprimés de l'inscription
d'Avenas. Le plus ancien est celui de M. Péricaud, dans Y Album
du Lyonnais (1843-1844), tome II, page 65. Le second est celui de
M. de La Roche La Carelle, au tome II de son Histoire du Beau-
jolais, page 26. Le troisième est celui de M. Charles de la Rochette,
dans son Histoire des évêques de Mâcon, imprimée en 1866, tome I,
page 253. Il y a entre eux quelques variantes, qui viennent de la
difficulté de bien lire certaines lettres altérées par l'injure du temps.
La mesure prosodique et la latinité demandent, je crois, qu'on la
lise ainsi :

                Rex Ludovicus pius et virtutis amicus
                Offert ecclesiam. Recipit Vincentius istam.

                Lampade bissena fluxurus julius ibat.
                Mors fugat obpositum Régis ad' interitum.



   Cette curieuse inscription, on le voit, est composée de trois
hexamètres suivis d'un pentamètre. La césure y rime avec la der-
nière syllabe de chaque vers, selon le mauvais goût du temps. Dans
le troisième hexamètre, j'ai rétabli la vraie leçon, en écrivant fluxu-