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262 LA REVUE LYONNAISE nous ne savons pour quelle cause, permission de se marier « en quelque lieu saint du diocèse de Lyon; » et, le 2 octobre 1729, dans l'église de Brindas, il épouse Marguerite Alix, veuve de Claude de Lotz, bourgeois de Lyon, « en présence de Pierre-Emmanuel Cha- lom, » capitaine chastelain dudit Brindas et de dame Marie Ymonet, son épouse. Par la lettre que lui écrivait Carlo-Vittorio en 1755 nous savons que Julien-Alexandre habitait à la Haute-Grenette. (1) Il eut deux enfants : A Jean-François Pagan, né en 1730 et décédé le 28 juin 1734. 5 Françoise-Claudia Pagan, née à Lyon, paroisse de la Platière, le 7 juillet 1733. 6° Pietro-Maria Pagan, né en 1693 et décédé sans postérité. XII Lodovico-Francesco-Bartolomeo Pagan, fils de Carlo-Antonio Pagan, naquit à Turin, le 22 août 1686. Il fut baptisé en l'église de Saint-Eusèbe (nunc Saint-Philippe de Néri). Son parrain fut le mar- quis de Chaumont et sa marraine la comtesse Diana d'Argentera. En 1706, les Français, après avoir conquis tout le Piémont, vinrent mettre le siège devant Turin, (2) la seule place qui restât au duc de (1) « Grenette (rue de la), quartier des Cordeliers. Nommée auparavant rue des Albergeries (des auberges), elle prit le nom de rue de la Grenette, lorsque la maison de la halle aux grains, appartenant à l'archevêque, y fut établie. Elle se divise en deux parties haute et basse. » Dictionnaire des rues de Lyon, par C. Breghot du Lut. Lyon. Pélagaud. 1838. {?.) Les commencements de ce siège furent terribles. La ville fut bombardée et les murs battus à boulets rouges. Le grand nombre des assiégeants et la faiblesse apparente des assiégés ne laissaient entrevoit pour ces derniers aucune sorte d'espérance. Ils se défendaient néanmoins avec un courage héroïque. {Histoire universelle d'après l'Anglais. Amsterdam et Leipzig, chez Arkstée et Merkus. 1776.)