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572 LA R E V U E L Y O N N A I S E
nationale. Cette inscription qui concerne un Décurion de Lyon et
sa femme, qualifiée rarissima et amantissima par son époux in-
consolable, avait été vue par Gruter et Paradin qui la rapportent ;
elle avait été placée près du bénitier de l'église Saint-Irènèe.
Parmi les pièces les plus remarquables du cabinait de Spon, se
voyait un vase en bronze auquel il consacra une notice spéciale
qu'il dédia à Graverol l et qu'il publia sous le titre de Discours
sur une pièce rare et antique du cabinet de Jacob Spon,
Lyon..
« C'est un vase de bronze, dit-il, pesant 18 livres. Il est com-
posé d'un fonds ou d'un ventre, d'un couvercle et d'une statue au-
dessus. Ce fonds est soutenu par trois figures de termes femelles.
Entre ces trois statues en relief, hors du vase, il y a trois têtes en
forme de mufle en bas-relief. Le couvercle est composé de trois
têtes de sirènes à têtes de femmes, d'autant de monstres à têtes de
satyres qui regardent en haut et d'un piédestal rond soutenant la
statue qu'on peut supposer être celle de la Destinée. » Une planche
gravé représentant ce vase est jointe à la notice. Mais quelque soit
le savoir de Spon, il est à présumer, d'après ce dessin, que ce vase,
au lieu d'être une antiquité romaine, est delà Renaissance et d'ori-
gine florentine. Du reste ça a été aussi l'avis d'un inconnu qui a
inscrit une note à la plume, en marge de l'exemplaire de la notice
de Spon conservé à la bibliothèque de Lyon.
CABINET LA CHAIZE (FRANÇOIS D ' A I X DE)
— 1624-1709 —
La Chaize (François d'Aix de) né au château d'Aix, en Forez,
le 23 août 1624, mort le 20 janvier 1709, doit être rangé aussi
parmi les curieux de Lyon qui ont possédé un cabinet d'une cer-
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Spon composa aussi un recueil formé de trente et une dissertations sur des sujets
variés d'archéologie; toutes ne sont pas de Spon. La quinzième est d'Antoine
Galland, la vingtième de François Graverol, la vingt-sixième du coadjuieur d,e
Glandevès, de Camps.