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336                        LA R E V U E      LYONNAISE

paroisse de Pavézin, près de Condrieu, auquel on doit plusieurs
ouvrages du même genre. On retrouve en effet parmi les pièces
préliminaires et dans le corps du volume l'anagramme du nom
de ce personnage : Tay de propre le ciel d'amour.
   La piété était de tradition dans la famille de Villars. Chaque
génération consacrait quelques-uns des siens au Seigneur ; mais
on ne les connaît point tous, quelque important que soit le nombre
de ceux dont le nom est parvenu jusqu'à nous. Balthazard, on l'a
vu dans cette notice, ne faillit point à ces exemples. Membre de la
plupart des associations pieuses et charitables de la ville, il en
accomplissait rigoureusement les devoirs, assistant quotidienne-
ment à la messe et communiant une fois par mois. Saint François
de Sales, qui écoutait et recherchait les doctes conseils de Pierre Y,
honorait Balthazard, son frère, d'une affection toute spéciale. A la
m«rt du saint évêque, M. de Villars, devenu le conseiller de la
mère de Blonay, supérieure de la Visitation de Bellecour, obtint
en souvenir les lunettes de celui-ci. Ce fut par leur moyen que se
produisit la première guérisonque l'on remarqua à Lyon. «Voyant
une personne qui avait un mal très violent aux yeux et fort dan-
gereux, il ne fit que les lui mettre sur le nez et au même instant
elle fut guérie ï. »
   Avec Balthazard finit la branche aînée des Villars, seigneurs
de Laval et du Roquet.
                                               H. DE TERREBASSE.


  i Histoire de la fondation de la Visitation à Lyon. — Manuscrit de la biblio-
thèque de Lyon. — Le corps de saint François de Sales fut transporté de Lyon à
Annecy le 18janvierl623.

  Les documents sur la famille de Villars sont nombreux, nous en avons compulsé un grand
nombre; mais nous sommes loin de les connaître tous. Nous nous recommandons donc humble-
ment à la bienveillance des savants et des curieux. Heureux et reconnaissant des communica-
tions dont ils voudront bien nous honorer.                                     II. T.