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                    DU SYSTÈME MÉTRIQUE '."                 137:

dé distance à la mesure du degré, que les.Grecs avaient
formulée en stades.
   C'est ainsi que, depuis le xvne siècle, nous divisons le
degré en 25 lieues de 4.444 mètres, alors que l'ancienne;
lieue de pays est de 4.800 : soit la distance qu'un homme r
portant bagage et marchant-dans des conditions ordinaires,
parcourt en" une heure. De même, les marins anglais ont-
appelé mille le soixantième du degré : c'est un mille de
 1.852 mètres, à côté du mille terrestre qui est de 1.609 seule-:
menu Nos marins disent : un nœud.
   Mouton, jugeant que la mesure du degré est universelle-
ment connue et admise, en prend la minute ou soixantième,
et la divise en mille parties. Il obtient une unité de longueur
correspondant à im, 8 5 2, soit un peu moins que la toise
alors en usage, qui était de i m ,949.
   Il dénomma son unité vtrgà, terme sous lequel on
désigne la tige du balancier. Du reste, en bon mécanicien
qu'il était, il construisit un pendule de ïm,852 et le soumit
à une série d'expériences, afin de constater le nombre des
oscillations en une demi-heure. La moyenne varie, de
 1.251 8/10 à 1.2521/10, soit 41 vibrations 17/100 à la
minute.
    Il faut tenir compte que Mouton ne possédait ni instru-
ments de précision, ni local à l'abri des trépidations ex-té--
rieures et des influences atmosphériques.

                               *


   Des esprits méticuleux feront peut-être observer que.le
rapport entre la virga de Mouton et les dimensions:
du globe terrestre manque de précision mathématique.
Mais pqurra-t-on jamais obtenir en cette matière une. cer-
titude absolue?