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               LETTRES DE L'ÉCOLE NORMALE                      47>

 . Adieu, mes bons parents, je vous embrasse et vous aime
bien.
                                           Votre Els. .


  Mon devoir de M. Nisard a très bien réussi ; il m'a dit.
qu'il n'attendait pas tant, et il m'a donné une forte bonne
note. 11 est vrai que j'y avais mis du temps et de la peine.




                         .      29


         P o u r m o n frère.                         '•'-"-,

                                           21 octobre 1.840.

   Mon cher ami, je suis fâché que tu ne «l'aies pas encore
écrit, car c'était dans nos conventions que je recevrais
bientôt par toi des nouvelles de la maison. Il faut nous
habituer à être exacts en toutes nos promesses, et quoique
je condamne moi-même plusieurs circonstances de ma vie
en te disant cela, j'ai cependant le droit de te le dire parce
que c'est la vérité, et que la vérité a toujours le droit de se
produire, même par ceux qui ont à rougir devant elle.
   Mon cher ami, je suis maintenant bien loin de toi, mais
c'est surtout maintenant que je sens combien je t'aime,
combien les liens qui nous unissent sdnt.ibrts.. Merveilleux
pouvoirs de l'absence, consolation douce .et cependant dou-
loureuse que: Dieu a préparée pour nos pauvres cœurs.;.;
baume qu'il y applique" au moment.où il vient de les briser;;
mais qui de. même que tous les remèdes, en même temps