Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
45*?               AMPHITHÉÂTRE DE FOURVIERE

c'est le calcul de * pour les deux pieds droits du 10e secteur
Pour cela, il faut, dans la formule
                                  ( i — x) te»
                                    * + tg2 «
faire » — 60° pour le 10e rayon, et8 = 54° degrés pour le9 e .
Si l'on se borne à calculer les valeurs de « qui correspon-
dent à la 3 e ellipse, parce que ces angles pourraient être
mesurés facilement, il faudrait remplacer x par #3 = o m 7 6 3 ,
ce qui donnera 6°io et 7°2o pour les angles que font le 10e
et le 9 e rayon avec les normales respectives (1).
   Si le rapport des axes était le même que celui des Arènes
de Nimes, ce dernier angle serait de 11 degrés au lieu de
7 degrés.
   J'ai mesuré l'angle obtus que fait le 9 e rayon avec le
mur courbe, à l'aide d'une équerre, dont l'un des côtés
était appliqué sur la précintion. L'autre côté, qui avait o°25,
s'écartait du pied droit de 2mm5 ou 3 millimètres. La tan-
gente de l'angle cherché est donc de o°i 2, nombre qui cor-
respond à un angle de 6"y.
   On peut se servir de ce résultat pour prouver que l'hypo-
thèse de M. Pelet (2) pour le tracé des pieds-droits, n'est
pas applicable à l'amphithéâtre de Lugdunum. L'auteur
suppose que les deux ellipses extrêmes ayant été divisées
chacune en 60 parties égales, on a joint les divisions corres-
pondantes pour avoir la direction des pieds-droits.
   Il est facile de prouver que la ligne qui, menée d'après
cette hypothèse, remplacerait le 9e rayon, s'écarterait
davantage de la normale. Il suffit de remarquer que les

   (1) Par conséquent à l'intérieur du secteur le l « angle est aigu et le
2e est obtus.
   (2) Description de l'amphithéâtre de Nîmes (1866).