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DE I 4 9 6 A 1 8 9 6 21 dans l'intérieur de la cathédrale. Les chanoines du chapitre de Saint-Jean, au nombre de 32 depuis 13 21, furent confirmés dans leurs titres de comtes de Lyon, par arrêt du Parlement en 1653. Appartenant à la plus ancienne noblesse de France,ils forment un corps séparé ; son chef est le doyen, un des premiers dignitaires de l'Église de Lyon. Lorsqu'une entrée solennelle a lieu, les comtes de Lyon vont, précédés de leur doyen, saluer le souverain à la porte de la ville; mais ils ne frayent pas avec le clergé; celui-ci se présente sous la conduite du grand obédiencier de Saint- Just. Après leur salutation, les comtes de Lyon reviennent directement au cloître Saint-Jean pour y attendre le sou- verain ; c'est là d'ailleurs qu'ils habitent. Très fiers de leur noblesse, les comtes de Lyon épluchent minutieusement la généalogie des candidats qui se présen- tent. Henri IV ne dédaigne pas, lorsqu'il se présenta, en 1595, à la porte de la cathédrale, de solliciter le titre de comte de Lyon, et il l'obtient parce qu'il fut déclaré le pre- mier gentilhomme de France. Je n'entrerai pas dans le détail du cérémonial usité à l'intérieur du cloître Saint-Jean ; ce n'est plus une entrée à laquelle la foule assiste. Il a été d'ailleurs publié, par les soins du chapitre de Saint-Jean, un récit particulier et spécial de la réception faite au roi Louis XIII en 1622 (1) ; on peut le consulter. (1) Réception de très chrétien monarque Louis XIIt, premier comte H chanoine de Lyon, par MM. les doyen, chanoines et comtes en leur cloître, le 11 décembre 1622, publiée à Lyon, Roussin, 1623. Les armes du chapitre sont sur le frontispice. La réception par le Consulat fut publiée séparément, avec le titre : Le soleil au signe du lion, chez Juliéron, Lyon, 1623.