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6o                     LE SALON DE PARIS

un paysage l'Olivette de Saint-Véran de M. LE CAMUS peut
être plus vrai que Labour d'automne (en Provence) de
M. MONTENARD, un peu trop dur; sa Sainte Marie-Magdeleine
à la Sainte Baume est d'un grand effet et d'une charmante
couleur.
    M. GAGLIARDINI s'est également épris du Midi, sa Vue de
Roussillon en Provence et Une rue. comme il y en a tant là-bas,
d'un procédé de peinture absolument déconcertant, il est
vrai, sont, à distance voulue, d'une telle vérité, qu'on en
reste stupéfait.
    Comme on peut bien le penser, le groupe des paysagistes
 chers aux Lyonnais se présente en bon ordre, ayant à sa
tête M. Adolphe APPIAN avec Un soir à Cerverieux, où
 l'on retrouve toujours ses- mêmes qualités; deux de
M. BALOUZET, Matinée de septembre à Morestel (Isère), et
 Après l'averse en octobre {Optevoz) ; ce dernier aurait pu être
 aussi bien signé Appian : mais pourquoi ne suivrait-on pas
 le genre d'un maître ? Ce sont ensuite deux paysages d'un
 travail à la fois simple et consciencieux de M. BEAUVERIE,
 le Lignon et Saison dorée ; le Soir de M. RAMBAUD, aussi
 puissant que vrai; puis, au Champ de Mars, M. STENGELIN
 avec trois marines, dont Eclaircie est sans contredit la
 meilleure.
     Avant de descendre aux dessins, où ce même artiste en
 a exposé quatre très beaux, n'oublions pas les Quais de
 Bordeaux de M. SMITH d'une couleur agréable et d'un aspect
 vivant. Cette section des dessins au Champ de Mars a le
 mérite tout particulier d'être fort bien installée et groupée;
  au moins l'on peut tout y examiner avec bien moins de
 fatigue qu'à celle des Champs-Elysées, disséminée et
  allongée le long des balcons.
     De plus, on n'a que l'embarras du choix; ce sont les très




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