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              CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS                  321

de la sacristie. Mais il sera obligé d'assister aux offices de la
paroisse et venir en aide au curé (8).
   Ce prêtre sacristain devait faire les fonctions de vicaire
auprès du curé que nous ne connaissons pas ; et J.-B. Pinet,
qui jouissait de son bénéfice sans en avoir aucune charge,
avait également cédé les dîmes de Lozanne à J.-B. Bournier.
A cette époque, un habitant de Lozanne, Michel Rimbourg,
laboureur, refuse de payer la dîme, un procès s'engage et
Michel est condamné (9). Ce Michel Rimbourg fut,
croyons-nous, la souche de la famille Rimbourg, qui se
transporta au Bois-d'Oingt dans le cours de ce siècle et vint
habiter Chazay au milieu du siècle suivant. Nous aurons à
en parler plus loin.
   Michel ayant entendu sa condamnation, ne veut s'y sou-
mettre et disparaît du pays ; mais bientôt après se ravisant,
il revint et règle cette affaire moyennant 28 livres et
10 sols (10).
   1626. — Le curé'de Chazay devait à l'abbaye d'Ainay
chaque année une réfusion ou bâton de Saint-Martin, de
2 livres 19 sols et 6 livres de cire (11). On appelait ainsi
la redevance que tout prieuré donnait annuellement au
couvent ; mais depuis la suppression du prieuré, la cure
acquittait ces obligations.
   En 1627, le sacristain J.-B. Pinet renouvelle le bail à
ferme de la rente noble de la sacristie à Gaspard Emery, qui
est alors obligé de payer le prêtre chargé de ce soin (12).


  (8) Arch. du Rhône. Ainay, 2= arm., fol. 47, ch. 9.
                              <
  (9) Arch. du Rhône. Ainay, 2e arm., vol. 47, ch. 10.
  (10) Arch. du Rhône. Ainay, 2e arm., vol. 47, ch. 12.
  (11) Arch. du Rhône. Ainay. H. 4206, fol. 49, ch. 12.
  (12) Arch. du Rhône. Ainay, 2" arm., vol. 47, ch. 13.