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                           LES AQ.UEDUCS                           265

    M. Bruny, Antoine, a trouvé un fragment de ce tuyau
dans sa propriété, sise à la petite voisinée de la Sauvegarde,
qui, sur la carte du département, de Bonnaire, paraît
englobée, au sud de la route 13, dans un petit cercle indi-
quant la cote 260.
    Lors du creusement, en 1870, des tranchées pour la
défense de Lyon, on a trouvé ce tuyau à plusieurs mètres
au-dessous de la superficie du sol, dans la propriété de
M. de Veyssière, lieu dit les Gantières, section D, parcelles
n os 103, 108, du cadastre d'Ecully.
    Il résulte de cette recherche complémentaire, que le
régime hydraulique du Mont-d'Or aurait consisté dans un
canal principal, se prolongeant de la fontaine du Thou
(vallon de Poleymieu), jusqu'à la Sauvegarde sur Ecully.
Ce canal avait environ dix-neuf kilomètres de longueur.
Il traversait les territoires des communes de : Curis, Albigny,
Couzon, Saint-Romain, Collonges, Saint-Cyr, Saint-Didier,
puis enfin il arrivait à la Sauvegarde. Mais, arrivé à ce der-
nier point, le canal aurait-il même été, comme à Cham-
pagne, à l'altitude 280, l'eau de cet aqueduc ne pouvait
plus passer par dessus le rampant des Massues, cote 287, et
encore moins au Rafour d'Ecully, cote 305.
  De ce canal principal se détachaient, inévitablement, des
canaux secondaires pour la répartition à des usages locaux,
ce serait donc un de ces canaux que l'on voit à Nervieu,
vers la propriété Debombourg. L'abbé Duplain, qui a visité
minutieusement les propriétés à Nervieu, croit même que


des Roches, cette tranchée, creusée dans Je gord forme une cuvette, elle
conserve l'humidité et les plantes y sont plus vertes qu'à côté. C'est le
contraire qui se produit lorsqu'un canal souterrain est voûté ou couvert
en dalles, les plantes jaunissent en été au-dessus du tracé.
     N° 3. — Avril 1850.                                      lo