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266                       LES AQTJEDUCS

le canal dans la propriété May et est distinct et indépendant
de celui de la propriété Debombourg (5).
   Reste à vérifier, par de nouvelles recherches, si la source
de la Jardinière, dans le vallon le Povet, et les sources
supérieures du vallon d'Arche, ont été réellement dérivées
à l'époque romaine, pour des usages locaux, à une altitude
supérieure à celle du canal principal, ou simplement intro-
duites dans ce canal.
   Les cultivateurs qui ont mis à découvert et ont examiné
les canaux d'aqueducs : aux Greffières, au bas du Monlellier,
au Crécy et à Champagne, croient que ces canaux n'ont
jamais fonctionné, par la raison, disent-ils, que les eaux du
Mont-d'Or sont incrustantes, et que sur les points que nous
venons d'indiquer on ne trouve pas de dépôt calcaire sur la
paroi du canal. Il est certain qu'aux Greffières, dans la vigne
de M. Rollet, il n'y avait aucune trace de dépôt, pas plus
sur le radier que contre les piédroits.
   Cependant, au canal d'aqueduc indiqué par nous,
cote 270, 280, au bas du Collin, le dépôt calcaire avait
om,oo5 d'épaisseur. Les sources du vallon d'Arche seraient
donc calcaires. La source des Gaces, dans le vallon du Povet,
ne le serait donc pas ?

             LE PONT DE COTTE-CHALLY
   Sauf le pont de Cotte-Chally, sur le ruisseau de Limonest,
entre les hameaux Chevrotière et Bidon, nous n'avons
trouvé aucun ouvrage d'art sur les systèmes hydrauliques
du Mont-d'Or.
   Ce pont, que personne n'aurait signalé jusqu'à ce jour,

  (5) C'était effectivement un canal de répartition. (Vérification du
27 avril 1890.)