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io                L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

    Le prieuré du mont Verdun, si riche en revenus de
toutes sortes, fut ensuite uni au séminaire de Saint-Charles,
 et il intervint en même temps des conventions au sujet des
redevances que durent payer à ce séminaire les curés de
Saint-Paul d'Uzore, de Mornant, de Sainte-Agathe, Saint-
Etienne-le-Molard, Saint-Sulpice, Saint-Myard, Chazelles,
etc., etc., et les prieurés de Rivas et de Saint-Romain-le-
Puy, etc., rentes dues par la confrérie du Saint-Sacre-
ment, rentes sur l'Hôtel-Dieu, la Charité de Lyon, une
maison rue des Trois-Maries, sur Vénissieux, etc.
    Le Consulat avait été non moins généreux; il avait créé,
au profit des petites écoles, une rente de 600 livres au ca-
pital de 33,000 livres augmenté plus tard de 600 livres. Une
dame, Marguerite Moulin, légua une rente de 20 livres à
employer annuellement « pour régaler en carnaval les sœurs
« qui servent l'école des pauvres filles de la paroisse Saint-
« Pierre, Saint-Saturnin, et le surplus pour donner une
« demi-livre de pain par jour,pendant les trois mois d'hyver,
« aux plus pauvres filles de l'école. »
   Des écoles semblables à celles de Lyon avaient été fon-
dées aussi par l'œuvre de M. Démia, dans le Beaujolais, la
Bresse, le Bugey, la Comté et les Dombes. Il y en avait
aussi dans le Forez. L'inspection de ces écoles était aux
soins de prêtres chargés ensuite de présenter au bureau des
rapports dans lesquels ils signalaient les abus à corriger et
les améliorations à introduire.
   Nous trouvons, dans les procès-verbaux des assemblées
des maîtres et maîtresses des petites écoles, présidées par le
directeur, « des exhortations et des instructions et admo-
« nestations adressées à un maître ivrogne, à un maître
« impudique, — recommandations faites aux maîtres de
« rappeler aux écoliers de fuire les excès du carnaval, —•
« défense faite aux maîtres de fréquenter les cabarets, —