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                     LA CHARTREUSE B'ARVIÈRES.                      203

sommet de Lyans. Ils travaillèrent pendant 28 ans à les
étendre par de nouvelles acquisitions et y firent cons-
truire une grange dont le revenu annuel était estimé
200 livres.
   Ils possédaient en outre, à Corbonod, le clos de vignes
appelé d'Eliaux, de la contenance de 40 fossorées et qui
était amodié, suivant bail du 14 octobre 1780, renouvelé
en 1787, 300 livres. Ce clos leur avait été donné tout
formé, en 1339, par noble Etienne de Sillans.

                              Seyssel.

   Dans la paroisse de Seyssel, Arvières ne possédait que
des rentes assignées sur des fonds, et une maison louée
annuellement 66 livres, suivant bail de 1782.
   Outre tous les biens que j e viens d'énumérer, les Char-
treux jouissaient encore de droits de pâturage dansbeau-
coup de paroisses du Valromey, notamment à Hotonnes,
à l'Abergement et à Sutrieu. En ce qui touche ces deux
dernières communes, ils leur furent reconnus et confir-
més par lettres de 1307 et 1317. Leurs droits sur d'au-
tres paroisses leur avaient été concédés par transactions
faites en 1198 avec l'abbé de Saint-Sulpice, en 1212, avec
les Chartreux de Meyriat, et en 1248 avec les religieuses
de Bons. Ils percevaient encore sur 15 villages du Val-


habitatores parrochiœ de Corbono, post militas querelas, tandem il-
lustris Amedeus, cornes Sabaudiae, et nobilissima domina comitissa
prœeeperunt nobili viro Guidoni de Chamello, militi, castellano de
Seyssel, ut in loco de quo lis erat veniens îpsam terminaret. Qui, Ray-
mondo présente priori de Arveria, Petro de Dorchi, milite, pro se et
pro domino Artoudo, fratre suo, etc.
  (Mss de Guichenon, à la bibliothèque de l'Ecole de médecine de
Montpellier, vol. 20, pièce ii"38).