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480                    EXPOSITION DE 4863.
symétrique d'arrangement, est aussi nature que le Ravin de
Charbonnières, de M. allemand, paysage vigoureux, étudié,
hardi el presque sauvage de louche ; que le Port de Rix, de
M. Afpian (n° 11), peinture fine, lumineuse, spirituelle si
l'on peut appliquer cette épithète à la peinture. J'ai cité
là comme accessoires d'une théorie, trois des meilleurs
paysages de l'exposition, el certes, ils occuperaient partout
le môme rang; il y en a d'autres, l'expression d'une autre
façon de voir et de rendre la campagne et qui corroborent
mon assertion. Sans vouloir discuter chacun d'eux, qu'il me
soit permis d'indiquer le Samaritain, de M. Ponthus-Cinier,
le Coucher de Soleil, de M. Busson, le paysage classique el
bleu, de M. Flandrin, et celui de M. Servant, toujours noble
et mélancolique, mais un peu jaune.
    A un degré moins important comme invention, remarquons
la Ferme au soleil couchant, de M. Chevallier, consciencieuse
étude de terrains et d'arbres; les Bords de l'Oise, de M. Dau-
bigny, grande réputation, méritée sans doute par une extrê-
me facilité à saisir les nuances du crépuscule, peu de dessin,
 des arbres et des terrains à peine ébauchés ; on comprend
 qu'un tel peintre peut faire de très-belles choses, seulement
 il ne s'en donne pas la peine. Un coup de brosse, voilà un
 arbre à peu près, c'est une masse, une indication sommaire.
M. Fonville fils, une matinée ; elle promet beaucoup, grande
 entente dans la distribution des lumières et des ombres, dans
 l'arrangement des fabriques; c'est la bonne voie. Les Fâches,
 de M. Humbert. Admirons, MM. Castan, Lortet, Joannin,
 Girardon, les illustres Belges, MM. KÅ“ldorfei Kindermans,
 Pourquoi faut-il être obligé de passer si rapidement? Et je
 m'aperçois que je viens de commettre une parenthèse déme-
 surée, une digression outre mesure, et que j'en suis resté à
 M. Comte au moment le plus intéressant.
    M. Comte pousse très-loin le soin des détails, tout est fini,