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364 NOTE AU SUJET DE LA BOURGEOISIE DE LYON. portance. La diversité dans la manière d'écrire les noms propre» était fréquente autrefois , et elle ne prouve rien en face de té nioignages historiques et d'une complète identité dans les ar- moiries. La Gazette n'a-t-clle pas eu une distraction dans le numéro du 9 courant en traitant la nouvelle église de l'Observance d'élégante chapelle, et l'ancienne, si malheureusement sacrifiée, d'église vieille et décrépite ? Toute vielle et décrépite qu'elle pouvait être, elle était mille fois plus belle avec les sveltes nervures de son abside, avec ses contreforts tapissés de lierre , avec son clocher, type des vrais clochers de la région lyonnaise, que cet édicule sans caractère et qui ne présente aucune apparence re- ligieuse. C'était une ruine, j'en conviens, mais une ruine qui rappelait tant de souvenirs, si merveilleusement enchâssée dans le paysage, que nous ne pouvons , sans un serrement de cœur, jeter les yeux sur la construction qui a pris sa place. Un roi et une reine de France en avaient posé la première pierre. Les plus illustres citoyens de Lyon avaient contribué à l'embellir et il n'en reste plus qu'une lithographie exécutée pour l'Album de la Société des Amis des Arts. Le nouvel édifice a été élevé par un architecte de Paris ; je conçois que son achèvement soit confié à des architectes pari- siens, cela ne nous regarde pas. MOREL DE VOLEIKE.