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                                 NOTE

  AU SUJET DE LA BOURGEOISIE DE LYON (i).




   La réclamation fort naturelle et fort exacte, insérée dans le
numéro de la Gazette du 7 de ce mois au sujet de là maison de
Chapponay, ne doit pas faire regarder comme fautif le paragraphe
 sur la bourgeoisie de Lyon qui en est la cause. Entre ces deux
 assertions la contradiction n'est qu'apparente. Le seul tort de
l'article sur les Le Viste (numéro du 27 septembre), est de ne pas
 avoir expliqué que ceux qui étaient qualifiés de Bourgeois de Lyon,
ne descendaient pas toujours de familles bourgeoises, et, en se-
cond lieu , qu'un Bourgeois au Moyen-Age , était toute autre
chose qu'un Bourgeois au XIXe siècle. Puisque l'occasion s'en
présente, nous allons essayer de donner quelques notions précises
 sur cette qualification employée aujourd'hui d'une tout autre
manière. Un bourgeois était celui qui avait droit de bourgeoisie
dans une ville, c'est-à-dire qui était agrégé à la commune, par-
ticipait à son gouvernement et jouissait des privilèges qui y étaient
attachés. Le bourgeois pouvait donc être ou ne pas être noble,
peu importait, de même qu'aujourd'hui on peut être conseiller
municipal sans cela, et, néanmoins, la noblesse, même la plus
illustre n'est pas exclusive de cette charge. Bourgeois était donc

   (1) Nous devions donner la continuation de la Petite Chronique lyonnaise,
publiée par M. Morcl de Voleine , mais nous trouvons dans la Gazelle de
Lyon du 16 octobre 1859, une lettre de notre collaborateur, qui nous pa-
rait d'un si haut intérêt pour notre histoire locale , que nous n'avons pas
Jiésité à nous emparer de ce document. La Gazette de Lyon, du T avril avait
inséré une note par laquelle on établissait que la famille de Chapponay ap-
partenait à la noblesse du Dauphiné et non à la bourgeoisie de Lyon. A.Y.