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350           EMPLOI DES BIENS ECCLÉSIASTIQUES

   Pendant longtemps, les synodes se sont tenus régulière-
ment deux fois l'an, puis une fois ; ensuite plus rarement.
Nous n'essayerons pas d'en donner la nomenclature. 11 nous
manque trop de documents ; et, sans grand bénéfice, nous
nous écarterions trop de notre objet.
   Les questions d'un intérêt plus grave ou plus général,
étaient réservées aux conciles provinciaux, que les métro-
politains avaient soin de convoquer quand il en était
besoin, conformément aux saints canons. Ces assemblées
jugeaient en premier ressort des matières de foi, de morale
et de discipline générale. Au souverain Pontife seul ou à son
légat il appartenait d'infirmer ou de réformer leurs décrets.
Le métropolitain désignait la ville de la province où devait se
tenir l'auguste assemblée. Mâcon a eu sa part a l'honneur
qui ne manque jamais de rejaillir sur une cité qui voit un
concile se tenir dans son sein. Les actes des conciles de
Mâcon n'ayant jamais été publiés a part des grandes collec-
tions toujours très rares , nous pensons qu'on sera bien
aise d'en retrouver la substance dans un travail qui a spé-
cialement pour objet les grands intérêts de cette Église.


                            XX1I1.

   11 n'y a que cinq conciles de Mâcon, leur importance
supplée largement à ce qui leur manque du côté du nombre.
Le premier fut un concile national convoqué sous les auspices
du roi Gontran, au temps du pape Pelage II, l'an 582. Vingt
et un évêques y assistèrent, et parmi eux, huit qui ont reçu
les honneurs du culte public de l'Eglise : tels sont saint
Syagre d'Àutun, saint Flavius de Châlon, et saint Eusèbe de
Mâcon. Nous y trouvons aussi Iconius, second évêque de la
Maurienne.