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LA MER MÉDITERRANÉE, V MADAME VIDAf.-GALLINE. Salut, brillante mer, ô Méditerranée ! Immense route ouverte à cent peuples divers ; Toi que le ciel sans doute, un jour, a destinée Pour civiliser l'univers. Que j'aime à contempler ta surface mobile, Les voiles des pccheurs qui regagnent le port ; L'alcion fendant l'air avec son aile agile, Et ton flot mourant sur le bord. L'orageux océan, trop fécond en naufrages, Me saisit de terreur par son immensité ; Mais toi, les doux zéphirs parfument tes rivages, Tu plais par ta sérénité. 6