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CHRONIQUE LOCALE. 79 archéologiques sur les églises de Lyon, Cette étude peut être considérée comme un cours complet d'archéologie sacrée, car nos monuments reli- gieux embrassent toutes les époques et tous les styles depuis la crypte de Sainlc-Blandine et de Saint-Pothin jusqu'aux églises de FEnfant-Jésus et de l'Immaculée Conception qui s'achèvent et de Saint-Bernard dont les plans sont encore sur le papier. M. le docteur Barrier a non moins attiré l'attention en peignant à grands traits la vie d'un savant illustre et regretté, du docteur Amédée Bonnet, dont la place reste vide encore au milieu des illustrations dont notre ville est fière 5 enfin, malgré tout ce que l'on dit de la poésie, M. Gunet a su faire écouter deux actes d'une Traduction en vers français de J'ALCESTE d'Euripide. Mais là ne se bornent pas les travaux intellectuels de la cité ; dans tous les genres et sur tous les sujets des livres importants se publient. L'appari- tion d'un ouvrage attribué au comte Joseph de Maistrc -. Antidote au congrès de Rastadt, ou Plan d'un nouvel équilibre politique en Europe par l'auteur des CONSIDÉRATIONS SUR LA FRANCE a soulevé une tempête qui menaçait de tout engloutir. Le courageux éditeur a répondu à ce bruit par une brochure qui lui a rallié tous les esprits, Le comte J. de Maistre auteur de VANTI- DOTE AU CONGRÈS DE RASTADT, nouvelles considérations philosophiques et littéraires a valu à M. R. de Chantelauze de vives marques de sympathies même de la part des premiers opposants. Nous croyons qu'il n'y a plus aujourd'hui que les écrivains que leur araour propre retient dans le camp ennemi qui puissent attribuer encore à l'abbé de Pradt un livre où à chaque page on reconnaît et on sent le doigt du maître. M. George Martin a publié : Les justices de paix de France, précis raisonné et complet de leurs attributions judiciaires, ouvrage pratique et entièrement neuf, avec des études sur la propriété et une table alphabétique qui est presque un dictionnaire ; M. le baron de Bernard a fait paraître un livre d'actualité : De la conduite des débats devant les Conseils de guerre. Ce travail qui comble une lacune importante, ne sera pas seulement précieux pour nos officiers ; au moment où tous les regards se portent vers notre armée, des curieux et des érudits, étrangers aux choses militaires, voudront peut-être connaître aussi la tâche difficile qui incombe à ces juges improvisés, deve- nus subitement maîtres et dispensateurs de la liberté, de la vie et de l'honneur de nos soldats. Un Lyonnais, qui porte un nom célèbre, a négligé de mettre ce nom à un charmant petit volume de dévotion qu'on pourrait croire tombé de la plume de saint François-de-Sales ; dans un genre bien opposé, M. Saint-Olive, l'infatigable vengeur du bon sens et du bon goût, a donné un Essai sur l'antiquité de l'usage de saluer ceux qui élernuent et sur la manière dont les Romains saluaient. Dans cet opuscule tout scien-