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QUELQUES RECTIFICATIONS concernant DES LYONNAIS CITÉS DANS LE DICTIONNAIRE DES CONTEMPORAINS, PAR VAPEREAU. Monsieur Vapereau a fait une œuvre immense et difficile en pu- bliant son Dictionnaire des Contemporains ; exécutant un travail original il n'a pas pu se servir de livres déjà faits, il a donc été obligé de tout créer par lui-même et de s'en rapporter à des documents non contrôlés et souvent fautifs, aussi les erreurs n'ont elles pas manqué, non plus que les redressements plus ou moins bienveillants qui lui sont parvenus de toutes parts. Ces redressements font involontairement songer aux erreurs bien plus grandes et bien plus nombreuses qui ont dû fourmiller dans tous les dictionnaires d'hommes illustres publiés jusqu'à ce jour, erreurs qui ont passé comme vérités, les défunts n'ayant pas l'habitude de réclamer. Nous venons offrir à M. Vapereau quel- ques rectifications, qui seront continuées et qui, avec les notes qu'on lui a déjà envoyées, contribueront à faire de son ouvrage un livre aussi exact qu'il est utile. BOITEL (Léon). — Son père était pharmacien à Lyon et non imprimeur. BONNEFOND. — On ne cite que les moins importants de ses tableaux, on oublie, entre autres : les Saintes Huiles, qui est au Musée de Lyon. BONNET (Amédée). — Né à Ambérieu (Ain), le 19 mars 1809 et non vers 1795; auteur d'ouvrages importants, omis dans le Dictionnaire des Contemporains; mort à Lyon, le mercredi 1 e r décembre 1#58. DES GARETS. — Ainay est une paroisse de Lyon et non une paroisse près Lyon. HÉBRARD (Claudius).— Homme de lettres, directeur du Journal des Bons Exemples, et fils d'un architecte de Lyon, n'a jamais exercé la profession de cordonnier. Cette erreur est une de celles qui ont été relevées par les journaux de notre ville avec le plus de vivacité. JANIN (Jules).— Né à Condrieu, le 24 décembre 1804, d'après des documents qu'on croit exacts, et non, par conséquent, le 11 décembre, à Saint-Étienne (Loire), où il n'est venu que dans son enfance. JANMOT. — Peintre, a fait une fresque : La Cène, dans l'église de Saint-Polycarpe, à Lyon, et non dans l'église des Célestins qui n'existe plus.