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RECTIFICATIONS. 77 JUSSIEU (Alexis de). — Ancien préfet, ancien directeur de la police générale du royaume, auteur de Un dernier chant au Paradis Perdu de Milton ; de Méditations de la Raison et de la Foi, etc., etc., est né le 17 août 1802 et non en 1797. JUSSIEU (Laurent-Pierre d e ) , né à Villeurbanne (Isère), près de Lyon, et non à Lyon. MICHATJD (Joseph), membre de l'Académie française, de l'Aca- démie de Lyon, député de l'Ain, Lyonnais par sa famille et ses relations , n'est point né à Bourg, ainsi que le prétendent ses biographies, mais au bourg d'Albens, en Savoie, le 19 juin 1767; mort à Passy, non en 1840, comme le dit M. Vapereau, mais le 30 septembre 1839. PERICAUD. — Le bibliophile s'appelle Antoine et non Marc- Antoine. Marc-Antoine est le prénom de son frère, avocat dis- tingué du Barreau de Lyon, et président de la Société littéraire de notre ville. Dans leurs travaux, les deux frères conservent soigneusement la signature qui les distingue. SAUZETPaul (et non Jean-Pierre).— Né à Lyon, le23 mars 1800. SÈVE (Joseph). — Soliman-Bey, général au service du Pacha d'Egypte, né à Lyon, le 17 mai 1788 et non le 1« a v r i l 1787, dans la paroisse de Saint-Pierre et Saiut-Saturnin, et non à Fontaine , près Lyon , comme le disent quelques biographies, d'Anthelme Sève, propriétaire d'une usine à tondre le drap et non meunier, et d'Antoinette Juillet, fille d'un meunier de Neuville-sur-Saône, près Lyon ; entré dans la marine à 12 ans 1/2, dans le 2 e hussards, le 2 mai 1807, nommé lieutenant-porte- étendard dans le 14e chasseurs, le 13 mai 181b; démissionnaire le 8 mai 1816. Ainsi que nous l'avons dit, ces rectifications, les premières que nous ayons recueillies, seront continuées à l'aide de notes qu'on a bien voulu nous promettre, et comme la vérité histo- rique est notre premier souci, nous profiterons de l'occasion pour compléter un article publié dans notre livraison* d'octo- bre 1858 , page 346 , sous le titre de Lettre à propos d'un Lyonnais cité par la Revue des Sociétés savantes. Le nom de M. Rubichon ne se trouve pas dans la Biographie lyonnaise de MM. Breghot du Lut et Pericaud, pour deux raisons, la première, parce que ce savant vivait encore en 1839, lorsque la Biographie lyonnaise parut ; la seconde, parce que M. Rubichon étant Dauphinois, n'avait pas le droit d'y figurer; c'est à Grenoble qu'il était né, vers 1760. 11 est mort en Bretagne, à Vannes, en 1849 ; la Revue du Lyonnais et la Revue des Sociétés savantes avaient donc eu tort d'en faire un Lyonnais ; enfin , dans notre livraison de mars 1857, page 271, nous citons un Pierre Recoudon, c'était un nom tronqué, lisez Recordon. A.V.