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M. GUY-MARIE DEPLACE. 221 veaulé s'est permise dans un siècle encore à demi barbare, nous paraît peu digne aujourd'hui d'une ville aussi philo- sophe. Nous osons l'inviter à substituer à ce monument inju- rieux et grossier, une inscription plus vraie, plus* noble et plus simple. Pour les Catholiques, le pape est le chef de la véritable Eglise; pour les Protestants sages et modérés, c'est un souverain qu'ils respectent comme prince, sans lui obéir ; mais, dans un siècle tel que le nôtre, il n'est plus Y Antéchrist pour personne (1). » En 1825, il parut contre Mgr. de Pins, évêque de Limoges, nommé à l'administration apostolique de notre diocèse, un pamphlet intitulé: Le Solitaire. Coup-d'œil sur l'église de Lyon, du 15 février 1824, au 15 février 1825; Lyon, Boursy, in-8° de 32 pages. M. Déplace publia une Réponse à ce Coup-d'œil du Solitaire; Lyon, Pitrat, in-8° de %k pages. En 1828, première Lettre h Messieurs les Curés (tes parois- ses catholiques de Genève, par VEclaireur du Jura; Lyon, Barret, in-8° de 160 pages. —Deuxième Lettre, aux mêmes ; ibid. in-8° de 188 pages. C'est une discussion sur les mesu- res prises au sujet des1 mariages mixtes; elles étaient fâ- cheuses pour le catholicisme. M. Déplace écrivit de nombreux articles de littérature ou de philosophie pour divers journaux, spécialement pour le Bulletin de Lyon. Il serait impossible de retrouver tous ces chapitres tombés de sa plume, et que le plus souvent il ne signait pas. Nous pouvons indiquer seulement quelques nu- méros du Mémorial religieux, politigue et littéraire, qui se publiait à Paris en 1815. Ainsi, nous trouvons, à dater du n° 28 jusqu'au 295, des articles Variétés, sous les titres sui- vants : Des lumières du XVIIIe siècle ; — Sur le cri Vive l'en- fer ! — Des Idées libérales ; — Lettre sur les Jésuites ; — (i) Encyclopédie, tom. VII.