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 chœur, mais sans incrustation. Enfin, au-dessus des chapiteaux qui
 supportent la voûte, d'énormes têtes humaines ou grimaçantes,
 sculptées en grand relief et peintes, flanquent les retombées des
nervures.
   Si le vaisseau de Saint-Jean est dépourvu de ces ornements plus
ou moins équivoques que l'on rencontre dans mainte cathédrale, si
l'absence d'un buffet d'orgue au-dessus du grand portail, donne un
air de nudité à cette partie de l'église, en revanche, les verrières
peintes anciennes et modernes dont elle est décorée lui fournissent
un vêtement splendide. Rien ne frappe comme l'harmonie et la
puissance de ton des quatre grandes rosaces percées, l'une dans la
façade ouest, deux autres aux extrémités du transept, la quatrième
au-dessus de l'entrée du chœur, dans la partie du mur vertical qui
sépare sa voûte de celle do la nef. L'œil se porte ensuite sur les
deux rangs de fenêtres de l'apside dont les vitraux presque contem-
porains des murailles elles-mêmes étonnent par la vivacité de leurs
teintes et le style grave de leurs figures. D'autres petites rosaces
ou quatre feuilles avec personnages donnent de la vie aux apsides
latérales, le travail en est curieux. Parmi les chapelles, deux seule-
ment ont conservé des lambeaux de leurs verrières, celle de Saint-
Louis, et celle du Sacré Cœur. Quant aux vitraux de la grande nef,
ils sont formés de mosaïques modernes qui ont remplacé les an-
ciennes vitres brisées en 1796. Nous renvoyons à l'ouvrage de
M. Jacques pour l'explication de toutes ces peintures transpa-
rentes, l'espace nous manquant ici pour la donner nous-même (1).
   Le chœur est fermé sur les côtés par des grilles en fer du siècle
dernier; on y voit le lion, et le griffon des armoiries du Chapitre
Elles remplacent un riche jubé de la renaissance, en marbre,
dont on retrouve quelques traces. Contre les piliers placés à l'angle
des croisillons et du sanctuaire, sont les siatues en marbre de
saint Etienne et de saint Jean-Baptiste. Toutes deux ont été sculp-
tées par Biaise, la première en 1776, la seconde en 1780. Le maître-
autel est moderne et à double coffre, mais sans tabernacle ; les
marbres de couleurs variées dont il est formé sont en désaccord

  (i)   M . . T a f f | i i r . s , p . •>',). ' ' ! < ' .