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ministration communale de Lyon est entourée d'incertitudes
et de contradictions. Toutefois, en étudiant le sujet avec
soin, on peut arriver, je crois, à des données assez pro-
bables ; mais pour cela il faut rejeter des historiens tout ce
qui est formulé d'une manière vague et sans preuve. C'est
ce que je vais essayer de faire. La chose est difficile, pour
moi surtout, qui ne suis pas à môme de consulter les ar-
chives municipales ; cependant il ne me semble pas impossible
d'arriver à un à peu près satisfaisant. Mais pour cela il est
nécessaire que je remonte un peu plus haut que cette ins-
titution elle-même (1). Si je ne réussis pas parfaitement, du


  ( i ) Pour les époques antérieures à l'établissement des Registres          consu-
laires, je ne crois pas qu'on puisse étudier         les antiquités historiques   de
Lyon autre part que dans nos vieux auteurs ; l'ouvrage du P. Menestrier
est surtout précieux, à        cause du nombre      considérable de pièces qui y
sont citées ou rapportées, et qu'on ne retrouve plus ailleurs. On peut ne
pas adopter les jugements et la critique du disserlateur,       mais on peut trou-
ver dans les éléments que son immense érudition a recueillis, de quoi mo-
tiver des jugements plus vrais et asseoir une critique plus saine, eu y joignant
les lumières de la science moderne.
  A partir des Registres consulaires,       les documents surabondent. Le travail
de leur dépouillement a été considérablement abrégé par l'extrait qu'en a fait
un savant archiviste, M. l'abbé Greppo. Son manuscrit, déposé aux Archives
municipales, a été consulté avec fruit par toutes les personnes qui se sont
occupées de l'histoire de Lyon. L'auteur de ces notes l'a eu sous les yeux,
en continuant VHistoire       commencée par Clerjon, dont il a fait les "Ve et V I e
volumes. Mais le travail de M. l'abbé Greppo s'arrête aux premières an-
nées du X V I I 0 siècle.
  Après les Registres       consulaires,   les documents les plus importants pour
l'histoire de Lyon qui soient aux Archives municipales, sont le recueil des
lettres des rois de France et la correspondance du Consulat avec les députés
que la ville entretenait presque continuellement auprès de la Cour.
  Les dépôts de la préfecture, les archives de la cour royale, qui contien-
nent les actes des anciens corps de justice, celles de l'archevêché, qui doi-
vent contenir les actes de l'ancienne seigneurie capitulaire, seraient aussi