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330 ligieux que Moïse avait donnés aux Israélites. A ses yeux trois conditions sont indispensables pour régler, dans une belle harmonie la vie de l'ame et la santé du corps: la pu- reté de pensées, la pureté de paroles et la pureté d'actions, telle est la recommandation expresse faite par Osmud. Comme Salomon, il préconise, dans différents passages, la paix entre l'appétence charnelle et la portion spirituelle de l'être humain. Cette alliance, il la considère comme la sou- veraine règle hygiénique. Voici comment il y convie : «Tu feras alliance avec tes cinq sens. 1° tes yeux afin qu'ils ne regardent rien qui soit mauvais; 2° tes oreilles afin qu'elles n'écoutent rien qui soit mauvais; 3° avec ta langue afin qu'elle ne profère rien qui soit mauvais ; k° avec ton palais afin qu'il ne goûte rien qui soit nuisible ; 5° tes mains afin qu'elles ne touchent rien qui soit souillé (1). » Ce passage remarquable est suffisant pour donner une idée de l'esprit des instituts hygiéniques de ce législateur, em- prunté à celui qui règne dans tous les livres sapientiaux de Salomon. On y retrouve cet enseignement profond qui a pour but d'inviter l'homme à ne faire usage que de modificateurs salutaires. En outre, Zoroastre répandit, dans tout l'Orient, l'usage des ablutions et des purifications, proscrivit l'infan- ticide, etc Quoiqu'il soit difficile d'assigner à Confucius qui naquit 551 avant J. C , comme cela paraît démontré pour Zoroastre, des points de contact directs avec la nation hébraïque, ce- pendant l'élévation de sa morale, certaines prescriptions hy- giéniques contenues dans le livre de SIAO-HIO, témoignent des notions qu'il avait dû puiser dans les monuments de la tradition chrétienne. Doué d'une vertu peu commune, d'une patience à toute épreuve que des tribulations infinies, au (1) Zend avesla.