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                                J'Ô8
et de toute la largeur du réservoir, servait d'entrée pour les
réparations. Des tirants en fer carré de 0 m. 005mill. espacés
généralement à 1 m. 28 c. les uns des autres, et à 0 m. 75 c.
du radier, fortifiaient les murs du réservoir (1) contre la pous-
sée des eaux. Les murs ont 0 m. 80 c. d'épaisseur; une ou-
verture fig. 2 et 3, servait à emporter le superflu du liquide.
Les neuf tuyaux en plomb (2), sortant du château de Soucieu,
arrivaient sur un rampant porté par une arcade jusqu'à
terre (3), suivaient là pente de la montagne jusqu'au pont sur
le Garon, pi. IV. fig. 3 et 4, qui a 23 arches de 208 mètres
de longueur, et 7 met. 35 c. de largeur; gravissaient la
rampe de la montagne opposée qui est sur Brîgnais, pour
rendre les eaux qu'ils apportaient, dans un réservoir de fuite
dont il ne reste que la substruction ou la base. PI. III, fig. 6.
   La hauteur du radier du réservoir de chasse sur la culée du
pont du Garon, du côté de Brîgnais, est de 94 m. 63 cent,
sur le lit de la rivière 112 m. 00 c ; sur la culée opposée
92 m. 86 c. (4); enfin la différence de niveau du radier du
réservoir de chasse à celui de fuite, est de 9 met. 40 cent., si,
comme je le crois, je ne me suis point trompé dans mon nivel-
lement. Mais dans le réservoir de fuite, les orifices des tuyaux

   (1) On retrouve ta trace de ces tirants qui ont été arrachés dans tous les
endroits où l'aqueduc est hors de terre.
   (2) Delorme pense que les neuf tuyaux qui sortaient des réservoirs, se sub-
divisaient chacun en deus, en arrivant à une certaine profondeur. Je ne vois
pas la raison qui motive cette augmentation de tuyaux. Si les ponts à si-
phons sont plus larges que les rampants des réservoirs, c'est que les piles
sont plus élevées, et, par conséquent, doivent être plus solides.
   (5) Il est à croire que le terrain sur lequel portaient les tuyaux, était raf-
fermi et égalisé par une couche de maçonnerie qui a disparu presque par-
tout. J'en ai vu de légères traces, et Delorme assure en avoir trouvées.
   (4) PL IV, fig. 5, il.y a une différence de i m. 77 c. de la culée A à la
culée B, qui était ménagée, afin qu'en vidant les tuyaux, l'eau put s'écouler
entièrement, ne rencontrant pas d'espace horizontal.