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partie supérieure de la ville qui était élevée de 15 m. au dessus
du réservoir de distribution de l'aqueduc du Mont-d'Or, ne
pouvaitrecevoirdel'eau,'et cela nous expliquera, par ia suite,
la nécessité où se trouvèrent les Romains d"amener les eaux
du Gier, au moyen d'un troisième aqueduc qui conduisait
l'eau sur le point culminant de la ville.

POURRAIT-OH   ENCORE UTILISER   CET AQCEDCC, ET   AMENER,   DE M OS I O E R S ,   LES   EAE5

                                BU MONT-D'OR A LYON?




                   QVALITÉS PHYSIQUES DES EAUX.

   Les montagnes de Polemieux, de Curis, d'Àlbigny, de
Couzon, de Saint-Romain, de Collonges, de Saint-Cyr, de
Saint-Fortunat etdeLimonest, sur les revers desquel les passe
l'antique aqueduc, paraissent formées, pour la plus grande
partie, d'un calcaire rempli de coquillages. Les eaux qui s'é-
chappaient desflancsde ces montagnes pour remplir le canal,
devaient donc tenir en dissolution une certaine quantité de
sels calcaires, de carbonate de chaux principalement. Mais,
quoique je n'aie pas fait l'analyse chimique de ces eaux, je
suis assuré qu'elles ne contiennent de sels calcaires qu'en
proportion convenable pour pouvoir être employées avec avan-
tage à tous les besoins de la vie humaine. Elles sont fraîches
et d'une limpidité parfaite à leur sortie de terre, sans odeur
ni saveur, et agréables à boire. Des eaux de source tenant
en dissolution beaucoup de sels calcaires, de sélénite ou
sulfate de chaux, sel qui se dépose sur les parois des

ingénieur on clvef du Rhône, que la place de Fourvière est à 134 mètres au-
dessus de îa Saône. J'avais cru jusqu'alors que celte hauteur n'était que de
150 m. 50 c , et je me suis servi de celte dernière mesure comme base de mes
nivellements.