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division à l'infini. Nous en dirons autant des formes exté-
rieures du culte, et de ce qu'on appelle communément
dévotions. Le pouvoir diocésain s'est beaucoup trop prêté
à toutes les nouveautés en ce genre, et selon nous, iî
importe bien plus d'aller tout droit à l'adoration de
Dieu et du divin médiateur, Jésus-Christ, que d'occuper
le christianisme aux chapelles de Saint-Jubin, de Sainte-
Philomène et de Saint-Exupère. Au-dessous de Dieu et
au-dessus de tous les saints, il y a la mère de Dieu, culte
touchant et universel; il y a ensuite les nobles patrons
que la foi nous montre dans les cieux, et qui portent nos
prières à Jésus-Christ, à Dieu le Père. Que l'adoration
monte donc tout d'abord et entière vers la Trinité sainte;
que le culte de latrie se choisisse après cela pour pro-
tecteurs les illustres évêques, les pieuses vierges, les cou-
rageux martyrs dont la religion s'honore, mais toutefois que
la religion n'en vienne qu'avec une sobre réserve à se
départir de son objet principal. Nous avons connu autre-
fois, à Lyon, un jeune prêtre plein de sens, et qui, nous
disait-il, n'était pas aimé des dévotes, parce qa'ïifaisait la
guerre à la dévotion des petits papiers. C'est celle-là
même que nous entendons signaler ici, et pas autre chose,
Dieu nous en garde ! On nous comprendra, et il serait fa-
cile de développer notre pensée.

   L'archevêque, qui montrait si souvent tant de mala-
dresse et d'imprévoyance, ou de mauvais vouloir en beau-
coup de matières graves, y allait-il au moins d'une façon
plus élevée et plus ferme en ce qui regardait les sémi-
naires? Hélas! non. Ils tombaient, ils dépérissaient, faute
d'impulsion et de chaleur. C'est là pourtant que se trouve
le germe du sacerdoce pour les générations futures, et il