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 « Venez prier aux pieds de la Vierge-Marie
 « Que le malheur jamais en vain ne supplia ;
 « Qu'aujourd'hui votre voix à l'encens se marie,
          « Pour lui chanter Alléluia ! »

 Et les mères ont pris leurs enfants blancs et roses ;
 Elles guident leurs pas jusque dans le saint lieu,
 Tout parfumé de fleurs et de divines choses,
           Qui parlent d'amour et de Dieu/

 L'orgue a mêlé ses chants aux paroles du prêtre,
 Du prêtre qui bénit tout un peuple à genoux ;
 Et le père et l'enfant, l'ouvrier et le maître^
           Tout dit : Seigneur, protégez-nous*

Tous ces cœurs sont liés dans un même mystère ;
Ils se confondent tous dans un hymne d'amour ;
On dirait que le ciel s'unit avec la terre
           Pour célébrer un si grand jour.

Oh! priez, oh! priez, mères, car l'heure approche^
Où votre ame brisée aura besoin d'espoir ;
Priez, car en tocsin le chant de cette cloche
          Peut se changer avant ce soir.

Priez, priez aussi, vous, belles jeunes filles,
Qu'un heureux fiancé va conduire à l'autel;
Pour lui que vous aimez, pour vos chères familles,
          Pour tous, pour tous priez le ciel.

Priez surtout, pour ceux dont l'âme sans croyance
Autour d'eux n'épancha jamais quelque douceur ;
Afin que le Seigneur au jour de sa vengeance,
          Ait pitié du pauvre pécheur.

Et vous, enfants bénis, frêles et petits anges,
Purs et beaux comme un lis, doux séraphins des eieux,