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nous commencerons par y établir ces trois grandes catégo-
ries reconnues par tous les maîtres de la science : droit
privé, droit public, droit international; (i) et nous y distri-
buerons les lois qui gouvernent le commerce, selon qu'elles
régissent les rapports des négociants entre eux, les liens
qui les unissent au gouvernement de la nation, et les re-
lations commerciales des nations entre elles. —I. Le Droit
privé devra se ranger à son tour, sous une triple division,
imitée des docteurs romains, et dont les vestiges se retrou-
vent dans l'œuvre de nos législateurs : il y sera traité
successivement des personnes, des obligations, et des ac-
tions (2).—- 1? Sous le premier titre nous rassemblerons les
règles qui déterminent la capacité et la qualité des commer-
 çants; les observances spéciales que cette profession leur
 impose; les droits et les devoirs des nombreux auxiliaires
 dont ils réclament les services, depuis les agents de change
 jusqu'aux ouvriers, dont les besoins se recommandent au-
jourd'hui mieux que jamais aux plus intelligentes et aux
 plus généreuses sollicitudes, 2 0 En second lieu , l'étude
 des principes qui président à la naissance et à l'extinc-
tion des obligations conventionnelles en général, de-
vra nous préparer à l'examen détaillé des divers con-
 trats commerciaux : la société, la v e n t e , la lettre de
'change, le louage et les entreprises de transports, le prêt
 et ses formes diverses, le dépôt, le mandat et la commis-
 sion, le cautionnement et les assurances. Nous finirons,

   (1) Montesquieu, Esprit des lois. Liv. 1, Chap, 5.
   (2) L. 1, ff. De statu hominum. « Omne jus, quo utimur, vel ad personas
pertinet, vel ad res, vel ad actiones. » — Or les choses ne sauraient être
considérées en droit commercial, qu'en tant qu'elles deviennent l'objet des
obligations. Souvent aussi nous prendrons pour guide le livre devenu juste-
ment classique de M, Pardessus.