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niches qui sont veuves de leurs madones, ou s'il en reste
quelqu'une, ces signes extérieurs de la foi de nos pères
auront bientôt disparus sous la truelle du maçon. Je vais
énumérer à présent les plus curieuses des statues, ou les plus
singuliers des emblèmes que mentionne l'historien.
   La Maison de Ville avait été ornée de figures historiques
en relief, par Mimerel et Martin Hendrecy ; de diverses pein-
tures, par Panto et Blanchet l'ainé ; à la chapelle il y avait
une descente de croix par Le Parme.
   A la Grenelte, la maison de M. Arthenet avait un cheval
blanc en relief; il existe encore.
   A la place des Jacobins, il y avait une belle pyramide^ où
le nom de Dieu était écrit dans toutes les langues. La pensée
qui fit élever un pareil monument était aussi grande que
pieuse.
   A la porte du jardin des Pères Célestins, du côté de Bellecour,
il y avait un saint Pierre Céleslin, fait par Hendrecy. A la
porte de leur église étaient deux figures en relief, l'une de
saint Bruno, l'autre de saint Céleslin. Au dessus du portail
 se voyaient les armes du duc de Savoie, fondateur du couvent.
 Tout cela était l'ouvrage de Mimerel.
   A la rue du Bœuf, il y avait en relief, à une maison qui
faisait le coin de la Place Neuve, un très beau bœuf, par
 Jean de Boulogne.
    Si peu importants que soient tous ces détails, ils pourront
 néammoins avoir quelque jour leur utilité, et cela seul
 légitimerait la mention honorable accordée ici au pauvre J.
 de Bombourg, Lyonnais, qui plus est.



                                IL


  Antoine Bougerol, prêtre de Marcillat, en Bourbonnais,
publia, pendant le séjour qu'il fit dans nos murs, un volume